Elisabetta Standford [Directrice]

*Nom : Standford
*Prénom(s) : Elisabetta, Louisa, Nessa
*Age : 31 ans
*Date de naissance : 21 Juin 1098
*Sexe : Féminin
*Race : Humaine

* Poste : Directrice.
* Armes : Epée, haches, chaînes, arcs, arbalète, piques.


*Description physique : (6lignes min.)

Elisabetta est une jeune femme de grande taille. Fine, mais néanmoins robuste, elle possède un corps souple et très agile. Bien faite de sa personne, elle possède de belles courbes harmonieuses. Elle possède de longs et magnifiques cheveux châtains clairs, bien souvent ondulés, mais que leur propriétaire attache pour ne pas faire d’impair. Ely était une très belle femme. Son visage est clair, vif, souriant la plupart du temps, et très fin. Ce dernier est angélique en quelque sorte. Elle possède de grands et magnifiques yeux vert clair. Son nez est plutôt petit et légèrement épaté. Ses lèvres sont bien dessinées, et rosées. Elle possède de longues et fines mains, nullement blessée par toutes ces batailles.

Elle s’habille le plus souvent de noir, et de cuir pour être plus précis. La plupart du temps, elle revêt une sorte d’armure fortifiée, en cuir bien sûr. A cela s’ajoute de hautes bottes noires, elles aussi. Elle ne porte aucun bijou, aucun, à part un étrange médaillon, signe de son rang et de sa famille.

Comme signe distinctif, nous pourrions citer un tatouage sur la main gauche entre l’index et le majeur, celui-ci représentant deux anneaux entrelacés. Cela exprime en quelque sorte son amour et sa dévotion envers son mari …

*Description mentale : (6lignes min.)

Ely, comme tous descendants de guerriers de ce nom, était fière, noble, et portée sur l’honneur. Chaque action de sa part n’est produite que par de la bonne volonté. Sa mission, si on peut appeler cela ainsi, et de protéger et d’honorer son clan de part sa puissance. Bien qu’elle sache qu’elle n’est pas n’importe qui, cela n’influence en rien son jugement vis-à-vis des autre, ou même vis-à-vis d’elle-même. Elle n’est pas égocentrique, ni narcissique. Elle sait ce qu’elle vaut, sans pour autant le clamer sur tous les toits. Elisabetta est une femme de grande vertu, qui n’agit pas sans bonne raison. Elle sait ce qu’elle veut et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l’obtenir. Quand elle a quelque chose dans la tête, impossible de le lui enlever, quand elle a une idée, impossible de la faire changer d’avis. C’est ainsi, elle est obstinée. Elle sait se montrer stricte, parfois sévère et dure, mais derrière cette carapace se cache une femme d’une extrême gentillesse. Toute sa personne n’est que douceur. Bien sûr, elle sait très bien dissimulée cette partie d’elle-même devant ses élèves. Elle n’aime pas se mettre à nue devant des inconnus.

Comme tout le monde, elle possède aussi une partie sombre, mais cette dernière est profondément enfuie. Parfois, au grand désespoir d’une nuit, il lui arrive de pleurer encore et encore, ne sachant réellement pourquoi. Un vide … un vide étrange s’est emparé de son corps et de son âme. Un gouffre ce fond, se remplissant peu à peu d’amertume, de tristesse et de colère, ainsi que d’incompréhension. Elle n’a jamais vraiment su qu’elles étaient les raisons de ces guerres, puis quand celles-ci se sont enfin terminées une deuxième a commencé … Elle n’a jamais vraiment été pour cette guerre, et pourtant elle y fut contraire comme les autres. Mais quand il faut, il faut. De part son rang, de part sa supériorité, elle était poussée par tous à accomplir ce pourquoi elle était née. Elle devait se battre défendre les terres de ses ancêtres, honorer son clan. Mais cela représentait trop … Si bien qu’elle craqua bon nombre de fois, mais jamais elle ne renonça !

Depuis sa naissance, en temps de guerre, elle a toujours été entourée d’adultes, de ‘grands’. Elle n’a jamais vraiment pris le temps de vivre pleinement son enfance dignement. Tirée de force de la vie active, elle fut, en tant que descendent des Standford, initiée bon gré mal gré aux armes, à la tactique, et à toutes ces formes de combats. Bien sûr, elle se montrer particulièrement douée dans tout ce qu’elle faisait, mais il lui avait toujours manqué quelque chose, ce petit brin de folie, cette étincelle dans le regard …

*Histoire : (13lignes min.)

Elisabetta naquit dans une ville fortifiée, à l’écart de tout, à l’écart du monde. Née avec une cuillère en or dans la bouche, son père n’était autre que le compte Albert Standford, le guerrier sans défaite. Sa mère Virginia Standford n’avait aucune particularité guerrière, mais elle était d’une beauté à couper le souffle, c’était peut-être pour cela qu’elle avait épousé un homme aussi puissant que fût son mari. Leur enfant était un parfait mélange du couple. Elle était à la fois belle comme le jour, et forte comme l’acier. Déjà à sa naissance, elle avait prouvé à tous qu’elle n’était pas comme els autres. Sa mère, suite à un accident de diligence, la mit au monde deux mois à l’avance. Pas la peine de dire qu’en ces temps, les chances de survie de l’enfant étaient plus qu’infimes, et pourtant elle survécut.

Les années passaient au ralenti dans cette cage dorée. Mais la fillette se montrait parfaite dans le rôle de la descendante prodige. Personne au monde n’avait vu pareille enfant de six ans manier l’épée de la sorte. A chaque entraînement, elle enchaînait les prouesses. Mais un malaise s’installait peu à peu dans le cœur de cette gamine, privée d’enfance. Ses journées ne se résumaient qu’à s’entraîner encore et encore, sans relâche, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. C’était ainsi, et pas autrement. Personne ne s’intéressait vraiment à elle pour ce qu’elle était vraiment. Pour l’assistance ce n’était qu’une fillette prodige, descendante des Standford, ni plus ni moins … Mais ce rôle ne lui plaisait pas, ne lui plaisait plus. Car au-delà de cette fausse attention qu’on lui prodiguer de toutes part, il y avait toujours un vide. Personne n’était vraiment là pour elle, personne à son écoute, personne ne se souciant de ce qu’elle voulait vraiment. C’est pour cela que peu à peu elle sombra dans un étrange mutisme. Et depuis lors, elle ne prononça plus le moindre mot, se refusa la moindre parole. Pour tous, elle était devenue muette … Mais la source de cet étrange changement, si l’on peut qualifier cela ainsi, était bien plus profonde. Elle n’avait alors que dix ans. Et Ely n’avait plus l’intention de mot dire … Elle se renferma alors sur elle-même.

A quinze ans, elle dut partir en guerre contre les elfes contre son gré. Pour elle, il était hors de question de tuer qui que ce soi, surtout qu’elle sentait très bien que les humains comme les elfes étaient de plus en plus en danger, menacés de toutes parts par les Orques et les Trolls. Et elles savaient que si cela venait à se produire, il faudrait qu’ils s’allient, ce qui était alors une idée des plus saugrenues.
Sur place, elle se montra d’une très grande efficacité, personne au monde n’avait vu pareille guerrière. Et elle tuait … tuait encore et encore, sans vraiment se rendre compte de ce qu’elle faisait. Toujours prisonnière de son éternel mutisme, les gens qui la côtoyer la trouver de plus en plus étrange, comme animée par un quelconque démon … Mais il n’osait dire quoi que ce fût, elle était nécessaire.

Un soir, alors qu’elle rentrait au camp rentrait au camp, elle traversa une forêt étrangement sombre. Elle était seule … dans la nuit. Quand soudain, elle discerna une vive lumière à quelques pas de là où elle se trouvait. Elle avança, encore et encore, jusqu’à se retrouver à proximité d’un camp d’elfes noirs. Ils n’étaient pas spécialement nombreux, peut-être une trentaine. Ces derniers avaient fait des prisonniers, des humains à première vue. Prise dans un élan de courage, elle se dirigea vers eux, et tenta d’ouvrir la cage d’acier en vain. Les gardes de nuit, elfes noirs, l’aperçurent et partie à sa rencontre. Là, le combat qui eu lieu fut un des plus sanglants jamais connu. Une femme … contre trente elfes noirs, pourvus de pouvoirs tous plus sombres les uns que les autres. Après une heure de combat, Elisabetta en vint tout de même à bout, non sans être blessée. Elle avait reçu plus coup à l’abdomen, un à la tête, et un autre à la jambe droite. Son sang ruisselait, inondant le sol de sa couleur vermeille. Elle sentait sa vie la quitter, et pourtant, saisissant une hache à double tranchant, elle ouvrit la cage des prisonniers, spectateur de la scène d’horreur qui avait précédé leur libération.
Elisabetta s’effondra sur le sol de terre battue. Soudain, un homme, faisait sûrement partie des prisonniers, s’approcha d’elle, et la saisit. La portant dans ses bras, lui et ses compagnons rentrèrent chez eux. Elle perdit alors connaissance.

Quand elle se réveilla, elle ouvrit les yeux dans une chambre modeste, aux couleurs sombres et ternes. L’homme qui l’avait approchée et portée, se tenait à son chevet. Son visage était si calme, si serein. Il était beau. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules. Ses yeux, d’un bleu profond, scrutaient la jeune femme, qui revenait tout doucement à elle. Son sourire … son sourire était si doux, si réconfortant, qu’Ely tomba amoureuse de lui à la seconde où elle le vit.
Plus tard, elle apprit qu’il s’appelait Sean Daemon. C’était le chef de la résistance humain, en quelque sorte. Lui et ses hommes avaient été capturés lors de leur sommeil.
Dès lors, leurs destins étaient liés … Elisabetta reprit alors l’usage de la parole, comme si tout ce qui lui avait toujours manqué était quelqu’un qui puisse la comprendre, lui parler, sans ne voir en elle que la descendante des Standford.

Cinq ans plus tard, Ely mit au monde sa descendance. Des jumeaux … Malheureusement selon la coutume, qu’un seul enfant était reconnu comme descendent. Deux ce n’était pas possible, deux c’était un de trop … La jeune femme essaya de changer cette coutume, mais n’y parvient pas. Un des deux devait mourir. Mais il se trouve que par le plus grand des hasards, il y avait un garçon et une fille, ce qui, entre autre, facilita en quelque sorte la tâche.

Ely et Sean prirent une grande décision. Ils décidèrent de se séparer et, chacun de leur côté, d’élever leur enfant. Ely garda le garçon, qui fut alors désigné comme le ‘descendent légal’ de la famille. Et Sean partit de son côté avec la fillette pour l’élever. Cette dernière fut passer pour morte, pour ne pas qu’il y est d’équivoque.
Depuis ce jour, Elisabetta n’a plus de nouvelles ni de son mari, ni de sa fille. Mais elle sait que cela n’est que pour leur bien.
Quand son fils eut onze ans, et que la guerre contre les Orques et les Trolls, guerre qu’elle avait autrefois prédit se préparait, elle fut désignée comme directrice de l’école qui formerait l’élite guerrière elfique et humaine. Dès lors, elle oublia son passé pour se concentrer sur le présent.

*Autre : Elle porte un étrange médaillon, signe de son amour pour Sean Daemon, lui-même portant sa copie conforme.

*Animal : Un lièvre, Aym.